this used to be photo

Le Nouvelliste

Bois-Patate : le MTPTC démarre les travaux, se heurte à des difficultés économiques

Dec. 5, 2019, midnight

Après plus de 8 mois, la rue Faustin 1er est désormais ouverte aux automobilistes. Le ministère des Travaux publics a construit le dalot qui a été endommagé avant de recouvrir cette partie de la route qui reste pour le moment en terre battue. Des riverains interrogés par le journal ont fait part de leur satisfaction tout en invitant les autorités à se pencher désormais sur la rue Boucard.  Plusieurs inondations ont en effet endommagé le dalot construit depuis plus de 40 ans dans cette zone. S'ensuit l’effondrement de la rue et de certaines maisons qui s’y trouvent. Interrogée par le journal, une source du ministère des Travaux publics, Transports et Communication (MTPTC) a souligné que ledit ministère était touché de la question. Cependant, a-t-il fait remarquer, cela nécessite un temps et un coût. « Pour la rue Faustin 1er et la rue Boucard, les études ont déjà été réalisées. Les projets ont été acheminés au ministère de la Planification. Cependant, il n’y a pas d’argent. Nous avons contracté des dettes pour réaliser les travaux à la rue Faustin 1er », a-t-il expliqué.  Par ailleurs, cette source au ministère des Travaux publics a indexé la responsabilité des citoyens et le laxisme des mairies qui engendrent cette catastrophe environnementale. « Le dalot de la rue Boucard est en structure métallique. Il est situé à 12 mètres de profondeur. Des déchets de toutes sortes, même des matelas ou encore des débris de moteur de véhicules ont été jetés en amont. L’ouvrage est vétuste. Le résultat ne saurait être différent. Le MTPTC ne peut pas se substituer à la mairie ou au ministère de l’Environnement », a-t-il fait remarquer comme pour fixer les responsabilités de chaque entité. Notre source au ministère des Travaux publics n’a pas avancé de date pour le début des travaux à la rue Boucard. « On attend », a-t-elle lâché laconiquement. Entre-temps, les résidents tentent non sans peine de s’adapter à cette situation inconfortable qui entraîne des conséquences sur des investissements dans la zone.