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Éducation : L’Unnoh et l’Unnoeh relèvent des irrégularités dans l’organisation de la première journée (sesion juin 2018) des examens du Baccalauréat en Haïti

June 27, 2018, midnight

P-au-P, 26 juin 2018 [AlterPresse] --- L’Union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh) et l’Union nationale des normaliennes/normaliens et éducatrices/éducateurs d’Haïti (Unnoeh) dénoncent des irrégularités au niveau de l’organisation de la première journée (de la session ordinaire) des examens du Baccalauréat, le lundi 25 juin 2018.La mauvaise organisation de la première journée des examens du Baccalauréat (session de juin 2018) démontre l’irresponsabilité des dirigeants, fustige l’Unnoh, lors d’une conférence de presse, ce mardi 26 juin 2018, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.Plusieurs bachelières et bacheliers n’ont pas reçu leurs fiches pour participer aux épreuves officielles, qui prendront fin le jeudi 28 juin 2018, rapporte-t-elle.Des centres d’examens inappropriés, des fautes glissées dans certaines copies et la circulation de textes de chimie, via des téléphones, sont parmi les irrégularités relevées par l’Unnoh.Le coordonnateur de l’Unnoh, Josué Mérilien, appelle la population à exprimer leur mécontentement aux autorités, qui ne se soucieraient pas, dit-il, du secteur éducatif en Haïti.Le système éducatif haïtien est corrompu. Des parlementaires imposent le choix des surveillants, superviseurs et correcteurs incompétents, dénonce l’Unnoh.Le coordonnateur de l’Unnoeh, Georges Wilbert Franck, dans une interview accordée à AlterPresse, critique le niveau de défaillance du système éducatif haïtien.Les gens, qui assurent le leadership au sein du Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp), seraient plutôt motivés par les tournées médiatiques au lieu de résoudre les problèmes auxquels font face le système, déplore l’Unnoeh.Les irrégularités, liées aux cas spéciaux, témoignent d’un niveau d’improvisation des dirigeants, qui ne fait qu’enterrer davantage l’éducation.« Nous avons besoin de gens, ayant le courage de former un noyau consciencieux pour dénoncer les autorités concernées, qui exécutent les ordres de parlementaires, sans se soucier du bien-être du système », affirme l’Unnoeh.Des irrégularités, comme la mauvaise formulation de certaines questions, des fautes grammaticales et des mots mal placés ont été également enregistrées dans les examens de la neuvième année fondamentale, déroulés du 11 au 13 juin 2018. [rsc emb rc apr 26/06/2018 16:35]