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Le Nouvelliste

Claude Joseph répond à Michael G. Kozak, l’assistant du secrétaire d’État américain pour les affaires de l’hémisphère Ouest

Dec. 18, 2020, midnight

«Je laisse le soin à M. Kozak d’assumer sa position », a répondu le ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Claude Joseph, suite à une  publication en ligne de l’assistant du secrétaire d’État américain pour les affaires de l’hémisphère Ouest. « Les États-Unis ne sont pas les seuls à s’inquiéter de l’érosion continue de la démocratie en Haïti, de l’absence d’élections législatives et de la gouvernance par décret », avait tweeté Michael G. Kozak, lundi 14 décembre 2020. Intervenant jeudi sur Magik 9, le ministre Claude Joseph a affirmé qu’il n’y avait aucune violation systématique de droits humains. « La presse s’exprime librement, les partis politiques et l’opposition qui est  réelle et qui existe peuvent organiser des manifestations au cours desquelles ils exigent le départ du président un an avant la fin de son mandat », a avancé Claude Joseph pour justifier la réponse adressée à Michael G. Kozak. Le chancelier haïtien insiste par ailleurs sur la prédisposition du président Jovenel Moïse à dialoguer même avec ses plus farouches opposants afin de trouver une issue à la crise politique du pays. Accusés de supporter le président Jovenel Moïse, les États-Unis prennent de plus en plus de positions qui pressurent le  gouvernement en place. « @SecPompeo: Pour le moment, les élections législatives en #Haïti sont en retard. Nous continuons à lancer un appel pour que des élections aient lieu aussitôt qu'elles seront techniquement réalisables », avait déclaré le secrétaire d’Etat américain dans un tweet posté sur le compte de l’ambassade des États-Unis en Haïti le 15 octobre dernier. « Nous comprenons que le secrétaire général de l’OEA a appelé à la tenue de ces élections d’ici à la fin du mois de janvier », pouvait-on entendre dire Mike Pompeo dans une vidéo de 13 secondes postée avec ce tweet. À l'instar de l’assistant du secrétaire d’Etat américain pour les affaires de l’hémisphère Ouest, le Core Group a exprimé la semaine dernière ses préoccupations suite à la  publication du décret sur le renforcement de la sécurité publique et celui créant l’Agence nationale d’intelligence (ANI).