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Le Nouvelliste

Des alliés du pouvoir dénoncent un complot contre la sûreté intérieure de l’État

Nov. 14, 2019, midnight

« On constate qu’une frange de la population veut induire des juges de la Cour de cassation en erreur les incluant dans un complot contre la sûreté intérieure de l’État », a déclaré Wilson Joseph, président de la plateforme politique G18 (PPG18), au cours d’une conférence de presse conjointe avec le Consortium national des partis politiques haïtiens ce jeudi. M. Joseph a fait cette déclaration quelques jours après que cinq regroupements politiques de l’opposition se sont entendus sur le choix d’un juge de la Cour de cassation en remplacement de Jovenel Moïse.   « «Toute solution à la crise doit être faite sur une base légale. La loi est notre boussole », a ajouté le leader de la PPG18, dénonçant dans la foulée les leaders de l’opposition qui veulent prendre en otage la population. « Les  eskanmotè n’ont pas de respect même pour les femmes enceintes ni les ambulances », a renchéri le porte-parole de la PPG18, Alexandre Jonas, qui demande à la population de continuer à combattre les actes de banditisme de ces derniers. Les alliés du pouvoir rendent les leaders de l’opposition responsables du climat d’insécurité qui règne dans le pays. Alexandre Jonas fait appel aux commissaires du gouvernement des différentes juridictions du pays à assumer leurs responsabilités. Il exhorte le CSPN à prendre des mesures afin de renforcer la capacité de la police nationale sur tout  le territoire national, laquelle doit agir pour freiner les bandits. Les deux journées de dialogue organisées les 8 et 9 novembre derniers à l'hôtel Marriott par les différents partis politiques de l’opposition et la société civile sont perçues comme deux journées de « monologue » par les partis politiques alliés du pouvoir. Cette initative, précise M. Alexandre, montre l’importance d’engager le vrai dialogue afin de sortir le pays dans cette crise dans laquelle il patauge. Abondant dans le même sens, Jeantel Joseph, leader du Consortium, croit que Jovenel Moïse n’est pas le problème du pays comme voudrait le faire croire l’opposition. Il appelle au dialogue et demande aux acteurs haïtiens de se surpasser.