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Le Nouvelliste

Jovenel Moïse rencontre Éric Jean-Baptiste et Joseph Lambert ce jeudi

Dec. 26, 2019, midnight

Le président de la République, Jovenel Moïse, reçoit deux leaders de partis politiques ce jeudi. Il s’agit d’Éric Jean-Baptiste et de Joseph Lambert.  Ces deux personnalités rencontrent le président Moïse après avoir décliné son invitation la semaine dernière. Ces derniers ont refusé parce que, dans l’invitation qui leur a été faite, le directeur de cabinet du président avait mentionné qu’ils avaient paraphé l’accord politique obtenu par diverses structures de l’opposition à l’hôtel Marriott. Ce qui n'est pas le cas.  Le sénateur Joseph Lamber, leader du parti Konbit nasyonal (Kona), a annoncé sa rencontre avec le président de la République sur Twitter. « Convaincu de la nécessité d'un accord politique, ce jeudi 26 décembre, je rencontre le président @MoiseJovenel qui m'a invité au Palais national. Haïti sera au centre de notre conversation », a apprie Joseph Lambert.  Pour sa part, Éric Jean-Baptiste, secrétaire général du RDNP, a adressé une correspondance responsive à Nahomme Dorvil, directeur de cabinet du président Moïse. Selon cette lettre, le secrétaire général du RDNP a reçu cette invitation parce qu’il a signé une déclaration commune avec d’autres acteurs politiques, au terme des pourparlers initiés à la nonciature apostolique, les 17 et 18 décembre, avec l’accompagnement de l’ONU et de l’OEA.  Si l'homme politique a répondu favorablement à cette invitation, Éric Jean-Baptiste n’a pas manqué de critiquer les dernières déclarations de Jovenel Moïse. « J’exprime le regret que l’exécutif se livre à des déclarations menaçantes, voire dictatoriales, du genre " si yo pa kanpe sou kote, kote m prale a, sa ka rive gen ti aksidan ki fèt, paske fò m pase pou m ale". De telles déclarations ne sont pas acceptables et ne sauraient favoriser ce climat serein, tant souhaité, propice à un dialogue franc, sincère, entre sœurs et frères d’une même patrie », a écrit Éric Jean-Baptiste.  Ces deux leaders de partis politiques acceptent de rencontrer le président Moïse alors que l’aile dure de l’opposition continue de décliner toute invitation venant du Palais national. L’aile dure de l’opposition, réunie au sein de l’Alternative consensuelle, continue d’exiger la démission de Jovenel Moïse.