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Le Nouvelliste

Satisfaction et enthousiasme une semaine après le lancement de « Haïti, le Printemps de l’Art »

Jan. 22, 2021, midnight

À mi-parcours de la première édition du festival « Haïti, le Printemps de l’Art », Max E. Chauvet, directeur du journal Le Nouvelliste, s’est arrêté pour un bilan d’étape au cours d’une conférence de presse, vendredi 22 janvier 2021, à Villa Kale Wès, un site d’exposition. Chauvet a exprimé sa satisfaction devant la réponse des acteurs culturels impliqués dans cet évènement qu’il espère national dans un avenir proche. « L’intérêt des galéristes, des artistes ne fait que nous conforter dans notre choix. Je suis certain que cette édition sera un succès et cela ne peut que nous encourager à faire mieux pour les prochaines éditions », a confié Max E. Chauvet. Le patron du plus ancien quotidien francophone de la Caraïbe, organisateur d’autres évènements grand public dont « Livres en folie », « Artisanat en fête », a aussi témoigné sa satisfaction devant le constat d’un « enthousiasme, d’un nouveau souffle, d’une nouvelle dynamique autour des arts plastiques ». Reconnaissant déjà qu’il y a des améliorations à apporter au festival. M. Chauvet a annoncé que les organisateurs et les partenaires se donneraient le temps de l’évaluation des failles possibles afin de faire mieux la prochaine fois. « Nous sommes à notre première édition. Il y a probablement des failles, des secteurs oubliés (…) Je demande aux artistes de la province d’être patients. On viendra bientôt à eux. Cela prendra peut-être un an, deux ans, trois ans mais, je pense que cet événement peut devenir un événement national se déroulant dans plusieurs villes du pays, comme c’est le cas pour Livres en folie », a indiqué Max E. Chauvet, vendredi 22 janvier 2021, en conférence de presse à la « Galerie Kalewès », à Pétion-Ville qui accueille une exposition de dix peintres et d’un forgeron, organisée par le « Kolektif 509 ».  Max Chauvet a noté avec satisfaction l’effort des artistes et galeristes « qui ont continué à travailler » alors que le pays était pratiquement fermé. Il a cru qu’il faut utiliser Internet, les réseaux sociaux pour avoir une vitrine numérique et aller vers d’autres publics. « Nous devons avoir notre vitrine sur le monde via l’Internet, être présents. Les gens pourront être en contact avec nos créateurs », a poursuivi M. Chauvet, soulignant que la Covid-19 a encore renforcé le commerce via des plateformes numériques. Il y a 18 manifestations qui se tiennent à l’occasion du Festival Haïti, le Printemps de l’Art, dans 18 lieux différents. Ces lieux sont des galeries, le musée  du Panthéon national, la librairie La Pléiade qui présente des livres sur l’art haïtien, l’Institut français en Haïti (IFH) qui présente une rétrospective des œuvres du cinéaste Arnold Antonin sur les artistes d'Haïti, des espaces privés comme « Espas Estetik » qui fait une exposition de Pascale Faublas , « Espace citoyen » qui accueille une exposition de Pascale Monnin et de Mario Benjamin,  « Café 36 » qui présentera deux expositions individuelles pendant la période. Les galeries traditionnelles, dont la Galerie Nader qui existe depuis 54 ans, Galerie Marassa, les Ateliers Jérôme , Galerie Expressions d’art, la Maison Dufort qui accueille une exposition montée par le Centre d’art où a pris naissance l’art moderne en Haïti il y a 77 ans, la Galerie Monnin et la Galerie Trois Visages-L’Espace Pèlerin 1, sont de la partie. Les peintres de rue ne sont pas laissés en plan. Réunis par « Acoustik prod », Haïti, le Printemps de l’Art propose « Atis Lari, penti a gogo », dimanche 24 janvier 2021, à l’Université Quisqueya. Tous les partenaires, tous les acteurs culturels qui sont dans la peinture, la sculpture, les arts plastiques sont partie prenante de cette manifestation à laquelle ils participent d’une manière ou d’une autre, a longuement confié Frantz Duval, le rédacteur en chef de Le Nouvelliste, cheville ouvrière de cette première édition du festival Haïti, le Printemps de l’Art qui dure jusqu’au 31 janvier 2021.