Le Nouvelliste
Quand corruption et blanchiment mettent Onondieu Louis à la porte de la questure
Sept. 5, 2019, midnight
Le rapport un peu accablant de la Fondation Je Klere révélant que le questeur du Sénat Onondieu Louis est trempé jusqu’au cou dans un vaste scandale de corruption et de blanchiment des avoirs commence à porter ses fruits. En effet, lors d’une conférence de presse ce jeudi 5 septembre 2019, le président du Sénat Carl Murat Cantave a annoncé que le sénateur Onondieu Louis est invité à prendre la porte de la questure, question de mieux sauvegarder l’image du Grand Corps. Selon le président Cantave, cette décision a été prise en conférence des présidents, en date du mercredi 4 septembre 2019. Bien que le concerné n’a jamais cessé de clamer son innocence lors de cette réunion, la deuxième instance décisionnelle du Grand Corps après l’assemblée a décidé d'inviter le sénateur du Nord-Ouest à déclarer « son indisponibilité à continuer à siéger comme questeur du bureau ». Face à cette décision, le questeur, accusé de corruption a sollicité « un sursis de trois jours », question de mieux organiser sa mise à l’écart. Les employés du Sénat, accusés de complicité de la fourberie du sénateur, n’ont pas échappé à la sévérité de la conférence des présidents. « Des mesures conservatoires sont prises contre eux », a annoncé fièrement le président Cantave qui parle de les « mettre en disponibilité sans solde pendant une période de trois mois ». Pour lutter contre la corruption qui gangrène l’âme de l’institution parlementaire, Carl Murat Cantave confie que la conférence des présidents formera dans les prochains jours une commission spéciale qui sera chargée de pister les traces de la corruption au niveau du Sénat de la République et de travailler sur un mécanisme apte à freiner la corruption, devenue l’ombre même du Parlement pour le gros du peuple.