Le Nouvelliste
25 ans de la Police nationale d’Haïti : discours du directeur général a.i. Rameau Normil
June 12, 2020, midnight
12 juin 1995 - 12 juin 2020, voilà déjà un quart de siècle depuis la création de la Police Nationale d’Haïti. En ce jour hautement historique, nous ne saurions, en dépit de la situation particulièrement difficile découlant de l’agressivité de la Pandémie de la Covid-19, ne pas répondre à l’appel du devoir patriotique pour célébrer avec vous cette journée qui revêt un caractère aussi symbolique dans la vie du peuple haïtien et du personnel policier en particulier. Vingt-cinq années faites de lutte, de sacrifices, de pleurs, de déceptions, de critiques, de résistance, de fierté, d’espoirs, de construction, et j’en passe. L’Histoire de l’Humanité ainsi que celle des Institutions est un cumul de cycle d’épreuves qui définit au bout du compte la qualité et la valeur de ceux et celles en situations d’action. Notre histoire nationale, quant à elle, est une kyrielle de hauts faits d’armes réalisés par des hommes et des femmes dont l’analyse des caractères et comportements nous inspirent respect et admiration au regard des conditions générales d’action. Le regard tourné vers ce passé glorieux héroïque nous convie, en tant qu’acteurs du présent, à questionner la justesse et l’exactitude de nos engagements actuels au regard de notre vaillante histoire de peuple. A ce carrefour de la revisitation de la mémoire des Héros de notre passé tant lointain que proche, il nous a été amené à noter une rupture dans la continuité, quand en 1995 la force des choses devait conduire à la création de la toute première force de la Police Nationale et à la démobilisation des Forces Armées d’Haïti. Tout un symbole ! Haïti naquit sur fond de luttes émancipatrices à haute dimension spirituelle fondatrice même d’une nouvelle humanité porteuse d’espérances et d’espoirs pour les peuples opprimés. C’est fort de cette incursion dans notre passé de peuple qu’il nous incombe aujourd’hui, à 25 ans de la création de la PNH, avec une devise-force « Protéger et Servir », de nous demander : où en sommes-nous dans ce noble idéal de service public de la protection des vies et des biens? Mesdames et Messieurs, Il est malheureux voire pénible de constater que trop souvent nos Institutions de service public doivent faire les frais des égos des uns et des autres. Elles sont prises en otage par des intérêts mesquins, partisans, claniques, de luttes politiques sans grandeur. Elles sont détournées de leurs missions et objectifs, et tiraillées. Leurs membres incompris, écartelés en général, manipulés, divisés, en paient le prix fort de critiques infondées sans rapport avec les causes de leur faiblesse. Quand le personnel d’une institution, comme la Police Nationale d’Haïti, doit faire face à de telle situation, c’est la pagaille et le chemin scabreux du désordre, de l’indiscipline et de la faiblesse assurée. Dans un tel cas, c’est le retour à notre devise nationale « l’union fait la force » qui reste et demeure l’orientation cardinale pour nous permettre de résister et de retrouver la voie de notre mission et agir suivant l’idéal de service pour lequel nous avons juré à travers la prestation de serment de prise de service. La situation actuelle du pays et la réalité de la PNH nous invitent à réfléchir et à répondre à la question posée tantôt : « Où en sommes-nous dans ce noble idéal de service public de la protection des vies et des biens? » Il nous faut tous, en notre for intérieur, prendre le temps d’un exercice de conscience par une auto critique honnête. L’événement nous invite à cette introspection. Hissons nous donc à la hauteur des sacrifices des Pères Fondateurs de la Nation pour répondre et prendre le virage qu’implique la conjoncture. Policiers/Policières, membres de la grande famille de la PNH, Au moment de souffler les 25 bougies d’anniversaire de la PNH, nous éprouvons certainement un sentiment de fierté d’appartenir à une Institution qui représente la colonne vertébrale de notre jeune démocratie. Cette fierté, nous la partageons autant avec les membres de la Police intérimaire, de ceux venus de Guantanamo et ceux de Regina venant du Canada ainsi que le personnel hors hiérarchie appelé couramment personnel civil. Nous n’oublierons personne dans cette liste, des pionniers aux derniers des recrutés de l’institution policière, en passant par les nombreux Haïtiens anonymes et les amis internationaux qui ont contribués à sa mise en place et continuent de l’accompagner encore à cet instant. Qu’il me soit permis d’exprimer une pensée spéciale pour toutes les autorités de l’Etat passées et présentes qui ont travaillé au développement de la PNH. Frères et sœurs d’armes, L’heure est à la réflexion, aux résultats et à la sérénité pour pouvoir aborder les multiples problèmes auxquels fait face notre Institution. Au-delà des jeux d’intérêts qui peuvent faire osciller chacun d’un côté comme de l’autre, nous ne devons jamais oublier que nous avons un héritage commun à sauvegarder : La Police Nationale d’Haïti, une institution apolitique, au service de la démocratie et du peuple. On est unanime à reconnaitre que la crise qui secoue notre Institution tourne autour de quatre grandes revendications, à savoir : 1- De meilleures conditions de travail qui implique des infrastructures appropriées, des équipements de protections et des moyens de déplacement adéquats. 2- Le bien-être du personnel qui doit prendre en compte les soins de santé en cas de maladie ou d’accident à travers une assurance effective, l’accompagnement financier de leurs ayants droit en cas de mort, le logement, les salaires et les avantages sociaux. 3- La professionnalisation des membres de la police à travers un programme de formation continue tant en Haïti qu’à l’étranger. 4- Le Vetting permanent pour protéger les membres de la PNH du venin et des tentacules de la corruption et de toutes les déviances. C’est pourquoi, pour répondre aux revendications, a été mise sur pied « le Service du Bien-être (SBE) ». Policiers/Policières, Au regard du symbole, Haïti est bien plus grand que sa superficie. Il est venu le temps de nous réapproprier de notre histoire profonde pour faire face aux défis de l’heure. Nous devons être capables de penser résolument à une Force de Police à la hauteur des espérances de la population qui a accueilli la PNH avec une euphorie sans pareille c le 12 juin 1995. Nous devons agir dans le sens de lui donner cette satisfaction et de faire sa fierté. Une Police professionnelle, protectrice des droits, des vies et des biens. En ce 12 juin 2020 marquant le 25e anniversaire de notre PNH, il me vient encore en mémoire ce moment de grande fierté et de joie qui a marqué mon entrée, votre entrée, notre entrée comme aspirant-policier à l’Ecole Nationale de Police dans la noble idée de devenir des « Serviteurs et Protecteurs de l’ordre Républicain ». N’est-ce pas une vérité absolue que l’ordre amène le progrès ! N’est-elle pas une nécessité urgente, par ces temps de grandes inquiétudes liées à la pandémie de la Covid-19, de travailler au progrès de notre institution pour le pays, pour la patrie ? Tous ceux qui ont, année après année, n’ont pas cessé de rejoindre les rangs de la PNH, je vous dis BRAVO !!! Et à tous ceux qui ont offert, sur l’autel de la Patrie, leur vie en holocauste pour que la République tienne debout, que l’exemple de ces vies sacrifiées nous serve de ciment pour la sauvegarde de notre Institution Républicaine! Prenons une minute de silence en leur mémoire !!! C’est aussi l’occasion de rappeler ici que la PNH n’appartient pas aux policiers et aux policières, elle se veut l’aboutissement d’un rêve de liberté et de démocratie d’une population assoiffée de Justice et d’Etat de Droit. Les Policiers et policières sont des serviteurs, faut-il bien le retenir ! Bien commun, une Institution Républicaine, elle va au-delà de la personne d’un Directeur Général donné, voire de son personnel. Le personnel passe, la PNH traversera les épreuves du temps et demeurera. Policiers/Policières, Libre de tout désir de gain qui pourrait animer tout être humain, je suis venu pour servir la République. Je brandis à cet effet, mon intégrité, ma compétence, ma loyauté, mon honneur et ma fidélité au serment de policier comme arme de réplique à toute critique et vous l’offre en exemple pour vous armer de courage et répondre à votre devoir de policier digne. La vérité et la Justice étant les meilleurs paravents de tout temps, je reste accroché aux idéaux d’équité et de probité qui m’ont toujours caractérisé. Car s’il est un bien beaucoup plus précieux à protéger, il doit être cet héritage que nous devons transmettre aux générations futures. Dans ce cadre, sous mon commandement, la PNH doit faire autrement les choses. Nous ferons face aux adversités, aux contraintes et difficultés de toute sorte avec détermination, intelligence et savoir faire, sans minimiser que les vieilles habitudes ont la vie dure. Policiers, Policières, Que l’on se rappelle la confiance qu’avait placée en vous le pays pour se convaincre qu’on ne peut pas décevoir les citoyens qui ne s’attendaient pas à être l’objet de tant de brutalités au cours des manifestations singulières des membres du groupe criminel 509 Fantom qui enlaidit la belle image de la Police de 1995. Ils se réclament d’être des policiers revendiquant, Oh paradoxe, pourtant ils utilisent des moyens indignes du statut qu’ils proclament. Un policier peut-on s’attendre à ce qu’il s’attaque aux biens d’autrui, brutaliser les citoyens qu’il doit servir et protéger, leur voler, violenter, tuer, mettre le feu aux institutions publiques, détruisent les biens de l’Etat, gaspiller le matériel de l’Etat, tirer sur des immeubles publics et privés particulièrement la Direction Générale de la PNH, symbole par excellence de l’Institution policière ? Certainement non ! Faut-il les tolérer, les applaudir, les considérer ? Je suis certain que vous, policiers, vous devez être gênés en cet instant que des individus se disant policiers puissent agir de la sorte et qu’ils puissent appartenir à la PNH .Combattons ces criminels à tout prix ? Des moments d’égarement à tout être humain, mettons-y fin et ressourçons-nous à 95, notre abreuvoir, notre point de départ, plein d’espoir et d’espérance pour recevoir le pardon de la population. Force doit demeurer à la loi et la PNH comme gardienne de l’ordre républicain ne saurait faillir à sa mission. Le groupe fantom 509 et tous les groupes criminels de la République doivent être des souvenirs pour le pays. Ils seront conjugués au passé. Policiers/Policières, resserrons les rangs, soyons des serviteurs dignes de la République avec toute l’abnégation et les sacrifices que notre métier de policier nous impose .Une récompense, promotion (grade) spéciale à tous les policiers qui auront traqué les criminels notoires y compris les 509 fantom Policier un jour, Policier toujours Le métier de servir est au vrai policier ce que le sang est à la veine et la veine au cœur, la trilogie du cœur, de la veine et du sang vaut aussi pour la Police, sa Population, le Service et du respect. Reprenant à mon compte la parabole du fils prodigue, j’exhorte tous les policiers qui, l’espace d’un cillement, ont erré, écoutant la voix d’anciens gardiens du troupeau, se convertissant en loups, de regagner dans le respect de la hiérarchie et l’ordre institutionnel leur place pour le plus grand bien de notre commune Patrie: Haïti. 25 ans depuis sa création, il nous incombe responsables du présent, de définir 2045. Qu’en sera-t-il des 50 ans? Des noces d’or de la PNH ? Je reprends à mon compte cette citation de Pierre-Jules STAHL «l’histoire retrace le passé, l’industrie s’occupe du présent et le génie regarde vers l’avenir». Il nous importe de regarder l’avenir avec optimisme car la PNH doit être cette Police du futur. Policiers/Policières, extirpons ensemble les 509 Fantom de cette noble police de service public. Chers contemporains de 95, Vous qui avez, comme moi, porté cette police sur les fonts baptismaux, vous qui l’avez accompagnée de faire ses premiers pas, vous qui avez été témoins de ses déboires et de succès, vous qui constituez pour la PNH des banques de données inépuisables destinées à alimenter ceux qui viendront au fil des ans afin d’assurer la permanence de l’Institution, au-delà des services quotidiens que vous fournissez à notre pays au prix de haut risque, soyez toujours disposés à transmettre aux générations montantes les acquis de l’expérience pour ne plus avoir à revivre l’amère expérience des dernières générations de policiers (jeunes de surcroît) qui se prennent pour le point de départ de la PNH. Hélas! Une Police du futur doit être à l’écoute des problèmes du présent. Etant à l’écoute des policiers, j’ai pu en l’espace de quelques mois corriger une injustice vieille de très longtemps concernant le grade dans la police. Depuis mon installation a aujourd’hui de nombreux policiers et policières ont été réhabilités en grade. En ce jour faste de notre vie institutionnelle, la DGPNH a une pensée toute particulière à l’endroit de la structure de l’équité des genres au sein de la PNH. Mesdames, chapeau à vous! Mesdames/Messieurs, Mon Commandement entend prioriser toujours la méritocratie. Tous ceux et toutes celles qui ont des compétences avérées et d’une intégrité exemplaire n’ont donc rien à craindre. Le choix de la Transparence étant le credo de la Police qui fête ses 25 ans autour d’un slogan: s’unir, s’harmoniser pour mieux sécuriser. Notre union par l’harmonisation de nos compétences tant morale que physique nous oblige à respecter les principes sacrosaints relatifs aux droits humains qui nous recommandent de combattre les vieux démons au sein de notre Institution par le renforcement de l’Inspection Générale dite Police des Polices. Je veux qu’ici publiquement soient remerciés tous ceux qui ont bien voulu m’accompagner dans cette aventure ô combien noble de diriger cette noble institution. Je ne citerai pas de noms pour ne pas faire d’omission ; eux tous, ils se connaissent. Je ne puis terminer mes propos relatifs à la célébration de nos noces d’argent sans remercier de façon spéciale Son Excellence Monsieur Le Président Jovenel MOISE pour son support constant et permanent à la PNH et au bien-être des policiers. Un merci spécial au PM Jouthe Joseph, à mon ministre de tutelle, Monsieur Lucmane Delille pour leur encadrement et accompagnement. Des remerciements spéciaux au Doyen du Corps Diplomatique. Qu’il me soit permis d’adresser aussi mes remerciements à la Représentante du Secrétaire Général des Nations-Unis, Madame Lalime, et à son équipe, à Monsieur le Police Commissionner du BINUH, l’Ambassadeur Américain en Haïti, l’Ambassadeur du Canada, L’ambassadeur de France, du Chili, l’Ambassadeur d’Espagne, l’Ambassadeur du Taiwan, l'Ambassadeur de la République Dominicaine, l’Ambassadeur d’Allemagne, l’Ambassadeur du Brésil , l’Ambassadeur du Japon, et un grand merci au Père célébrant de la messe de ce matin. Un merci d’argent à vous tous ! Au moment de laisser la DCPJ, j’avais laissé un pays presqu’épuré de gang, de kidnapping. Malheureusement, revenu en charge à la tête de la Police Nationale D’Haïti, en août de l’an dernier, j’ai eu un pays avec plus d’une centaine de gangs et une institution policière malade, désorganisée et démantelée. Le savoir-faire et le savoir être, joints à la détermination de mon équipe, vont être conjugués pour continuer à donner les résultats que la population attend de nous et les détruire à nouveau. Notre acharnement à lutter contre le trafic de la drogue, la criminalité transnationale organisée, le financement du terrorisme, la traite des personnes, la lutte contre la corruption, le kidnapping, contre les gangs armés constituent mes nouveaux défis. A la Justice haïtienne, à nos juges, nous avons aussi une pensée spéciale pour leur accompagnement et leur encadrement. Merci à vous Magistrats qui ne rechignent pas à la tâche et acceptent de faire corps avec la PNH durant ces 25 années pour maintenir la paix et l’ordre public. Mes frères et sœurs de la PNH, A quelque niveau de responsabilité ou de grade que vous vous retrouvez au sein de l’Institution, vous avez quelque chose à transmettre. Il se peut que ce soit votre passion pour le travail bien fait Il se peut que ce soit la ponctualité au travail Il se peut que ce soit la culture du respect de la hiérarchie Il se peut que ce soit une expérience en matière de gestion de ressources disponibles ou de planification des interventions policières Ne partez pas, je vous en conjure sans partager votre savoir et votre savoir-faire ! C’est un sujet auquel vous devez y réfléchir sérieusement. Ce sera peut-être votre dernier devoir historique envers la PNH, notre berceau commun et pour notre Patrie commune. Mesdames et Messieurs, Je prends l’occasion de ce grand événement pour féliciter, de manière particulière, tous mes prédécesseurs Directeurs Généraux et les anciens Inspecteurs Généraux en Chef de la PNH qui se sont distingués et ont consenti le sacrifice de faire évoluer la PNH. C’est aussi leur fête. Vous avez chacun contribué à cette œuvre titanesque. Je vous salue respectueusement et vous remercie! Mesdames/Messieurs, Enfin, comment pourrais-je oublier tous les valeureux policiers tombés durant la pandémie de la Covid-19, vous avez tous mérité de la Patrie. La PNH se souviendra toujours de vos bons et loyaux services. Mes pensées spéciales vont à l’endroit de tous ceux qui ne cessent de ménager leur effort pour servir et protéger la population avec professionnalisme et respect. Le Commandement que j’ai l’honneur de diriger vous présente ses plus vives félicitations et renouvelle sa détermination d’œuvrer à l’amélioration de vos conditions de vie et de travail. Ce, dans le respect des principes et de la déontologie policière. Un merci spécial au Président du comité chargé de préparer les 25 ans ainsi que toute son équipe, le Directeur Central de l’Administration et des Services Généraux de la PNH, IG Muscadin Un grand merci à toutes les Directions Centrales, aux Directions Départementales. Merci à toutes les Unités Spécialisées Un merci fort à tous les employés civils, spécialement à tous ceux qui fêtent leurs noces d’argent avec la PNH. Aussi, pour marquer de manière indélébile notre premier quart de siècle, mon administration a-t-elle jugé nécessaire de prendre des mesures intelligentes répondant aux exigences de l’heure : 1. Des directives sur le protocole des funérailles des policiers 2. Des directives sur le service du bien-être policier 3. Des directives sur le Médico-Social 4. Des directives sur la création de l’atelier de couture 5. Des directives sur les médailles d’honneur et mérite: 25 ans, 15 ans, 10 ans On avance sur l’endoctrinement de la PNH et le plan de carrière de ceux qui viennent de boucler leur vingt-cinquième année comme moi et qui ont toujours eu une conduite exemplaire. A ce titre, je veux annoncer publiquement que l’ID Antoine Joachim va recevoir une médaille de la police comme officier modèle ayant servi dans des conditions difficiles ainsi que d’autres policiers et policières, employés civils de l’Institution policière. A la population haïtienne, à mes concitoyens et concitoyennes Mes derniers mots sont pour vous. Sans votre appui, votre confiance, votre patience, votre compréhension, le travail policier serait encore plus compliqué. En ce jour historique, je viens, au nom de la PNH, vous renouveler notre engagement à continuer à vous servir loyalement et avec toute notre énergie. Nous ne ménagerons aucun effort pour vous amener la paix et la protection que vous attendez de nous. En retour, nous vous encourageons à continuer à nous supporter et à nous accompagner à travers la Presse, vos organisations de droits humains et de toutes les organisations de la société civile. Chaque citoyen peut faire la différence, son appui compte. La PNH vous appartient et nous policiers en sommes les gardiens serviteurs ! Heureux 25 ans à vous tous et à vous toutes ! VIVE HAITI ! VIVE LA PNH ! Rameau NORMIL Directeur Général a.i. de la PNH