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Le Nouvelliste

Les travaux avancent pour la réalisation du carnaval national à Port-de-Paix

Feb. 4, 2021, midnight

« Il y a longtemps que nous ne sommes plus au stade de l'annonce faite par le chef de l'Etat (le 8 décembre 2020). Aujourd'hui, le carnaval national à Port-de-Paix se matérialise », lance Raymond Fedner Destima alias «Dada Raymond», chargé de communication auprès du comité local d'organisation du carnaval. « Des stands sont déjà érigés sur plusieurs dizaines de mètres à l'avenue des Trois-Rivières. Les ouvriers travaillent jour et nuit pour que cette avenue soit prête dans les délais. N'est-ce pas une preuve suffisante de la volonté de faire du carnaval à Port-de-Paix une réalité ? », a confié l'ancien animateur de radio à Le Nouvelliste, qui regrette que des mauvaises langues puissent amener les gens à douter non seulement du bien-fondé, mais également des retombées positives de cette activité pour le département du Nord-Ouest. Dans ce département, plusieurs activités sont également en train d'être réalisées en parallèle à l'organisation du carnaval. L'Électricité d'Haïti (ED’H), dans son objectif d'étendre l'accès au courant électrique au cours de cet événement, a procédé à la mise en place de quelques dizaines de piliers électriques faits en béton armé dans les zones Bodin, La Pointe des Palmistes... Du point de vue de la sécurité, suite à une rencontre des autorités de la mairie avec la direction départementale de la police, trois sous-commissariats sont construits à Aubert, Embouchure des Trois-Rivières, Gros-Sable, zones stratégiques de Port-de-Paix, à l'entrée et à la sortie de la ville. De son côté, Carlin Michel, directeur de la mairie de Port-de-Paix, hormis les nombreux efforts déjà effectués, se montre peu satisfait de l'état d'avancement des travaux qui, selon lui, ne devrait être plus à ce stade. « L'accord conclu avec le directeur des Travaux publics serait que les travaux au niveau des rues Bénito Sylvain, Richard Brisson, Maurepas, etc., arrivent à terme avant le 30 janvier 2021. Malheureusement quelques complications en rapport avec la nature des sols ont occasionné que ce délai n'est pas respecté », explique Carlin Michel. Par ailleurs, sur les 165 stands prévus par la firme Makaya, la mairie a déjà enregistré environ 80 demandes d'autorisation.