Le Nouvelliste
L'après Jovenel Moïse: Report de la réunion de ce jeudi de l'opposition plurielle
Nov. 6, 2019, midnight
La réunion prévue jeudi entre les partis et regroupements de l'opposition plurielle en vue de trouver un accord sur l’après Jovenel Moïse est reportée à cause de problèmes logistiques et parce que des acteurs politiques s’écharpent sur fond d’enlisement de la crise politique, a confié au journal Lemète Zéphyr, porte-parole de la Passerelle, mercredi 6 novembre 2019. « Nous avons dû envisager un report puisque les acteurs politiques nous font attendre avant de retourner leurs commentaires sur la méthodologie de la rencontre. Ils semblent qu’ils sont en train de se battre... Nous attendons qu’ils se calment. Nous ne pouvons pas lancer la rencontre avec certains acteurs seulement. C’est ça la situation », a expliqué Lemète Zéphyr. « Je viens d’écouter M Antoine Augustin de l’Alternative sur radio Kiskeya qui discutait de leur position. On a passé une déclaration de Me André Michel qui est sur la corde raide. On attend. On les attends », a-t-il poursuivi. Le porte-parole de la Passerelle a expliqué qu’un report de la réunion au vendredi 8 novembre a été envisagé. « Ce matin, nous avions préparé une note pour reporter la rencontre à vendredi. Les problèmes logistiques sont dus surtout au fait qu’il était midi aujourd’hui et que les acteurs n’avaient pas encore confirmé leur présence. Ils avaient promis de nous envoyer le texte sur la méthodologie avec leurs commentaires, leurs remarques et leurs propositions. Ils ne l’ont pas fait jusqu’à présent », a indiqué Lemète Zéphyr, soulignant que la Passerelle ne pouvait pas prendre de dispositions avec un hôtel sans connaître le nombre de personnes qui seront présentes. La Passerelle attend les réactions ce soir à 10 heures, a ajouté Lemète Zéphyr, qui était plus tonique la veille en confiant son espoir qu’un accord soit trouvé au plus vite. « Je vois que tout le monde souhaite qu’il y ait un accord. Tout le monde essaie de collaborer pour qu’il y ait un accord. Je crois que tout le monde est en train de lire les signes de la société et de l’international qu’à cette étape-là, on ne peut pas jouer avec la vie de millions d’Haïtiens », avait-il répondu, interrogé par le journal sur l’état d’esprit des acteurs politiques.