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Le Nouvelliste

Le MENFP forme 177 inspecteurs et coordonateurs de l’Ouest

Jan. 30, 2020, midnight

Le ministère de l’Éducation nationale a procédé, jeudi 30 janvier 2020, au lancement d’un séminaire de formation de deux jours à l'intention des inspecteurs et coordonnateurs affectés à la Direction départementale de l’Ouest (DDO) autour de la gouvernance du système éducatif. Pour les responsables du MENFP, l’amélioration de la gouvernance du secteur est un passage obligé pour une meilleure organisation de la vie scolaire notamment dans les écoles publiques. Le titulaire du MENFP, Pierre Josué Agénor Cadet, dans son discours de circonstance, a fait savoir qu’il n’est pas envisageable d’améliorer la qualité de l’éducation si les inspecteurs ne sont pas à même de remplir leur rôle convenablement en vue d’encadrer les écoles et de veiller au respect des consignes du ministère. « Les séances constantes de formation et d’information des inspecteurs et coordonnateurs sont indispensables à la compréhension commune des actions planifiées et des activités à mener pour la bonne marche du secteur », a-t-il ajouté. Les trois thèmes qui seront débattus dans le cadre de cette formation sont la supervision scolaire, le leadership et l’éthique. ces derniers englobent tous les aspects clés de la mission des inspecteurs et coordonnateurs consistant à fournir un meilleur encadrement aux écoles du réseau public d’éducation.  Plusieurs documents servant à la formation des inspecteurs et conseillers pédagogiques, sur les valeurs morales et la responsabilité professionnelle, ont été distribués aux participants. 92 d'entre eux viennent du niveau fondamental dont 16 inspecteurs principaux et 76 inspecteurs de zone. Et 85 autres viennent du niveau secondaire dont 22 coordonnateurs et 63 inspecteurs de zone. Pour motiver ses troupes à s’assurer de la présence des enseignants en salle, le ministre Cadet a souligné que des « expériences et indicateurs ont prouvé que les districts scolaires qui marchent mieux sont ceux où les inspecteurs et coordonnateurs prennent en main les choses ». Pour cette année scolaire réduite à 147 jours au lieu de 186, en raison des turbulences politiques, il n’y a pas de place pour l’absentéisme des enseignants. Il y a lieu de se demander si ces jours seront mis à profit dans les écoles publiques.