Le Nouvelliste
Les remous de l'actualité des samedi 8 et dimanche 9 février 2020
Feb. 7, 2020, midnight
PetroCaribe : les avocats de la partie civile ont interjeté l’appel Les avocats de la partie civile dans l’affaire PetroCaribe ont déposé une requête à la Cour d’appel de Port-au-Prince le vendredi 7 février 2020. Les hommes de loi ont fait appel à l'ordonnance du juge Ramoncite Accimé visant à les écarter comme avocats de la partie civile. «Dans quelques jours, cette déclaration sera signifiée au juge Ramoncite Accimé qui ne pourra plus intervenir dans le dossier», a fait savoir Me Marc-Antoinne Maisonneuve. De son côté, Me André Michel a déclaré que c’est la Cour d’appel qui est désormais en charge du dossier. Don du Japon à Haïti 6 095 tonnes métriques de riz en provenance du Japon ont été remises le vendredi 7 février 2020 au gouvernement haïtien via le BMPAD. Les bénéfices de la vente de ce don estimé à 3,5 millions de dollars américains seront utilisés pour le financement d’autres projets en agriculture, santé, éducation et assainissement. Le SYNAE pour une régularisation du service de la circulation Le syndicat national des auto-écoles (SYNAE) dénonce les dérives dans les processu de livraison des permis de conduite selon les démarches à entreprendre à la DGI et au ministère des Finances. Estilien Samson, coordonnateur du SYNAE, déplore que depuis le gouvernement d’Estimé, aucune loi n’ait été votée en vue de régulariser le service de la circulation. Les syndicalistes font un plaidoyer pour un accompagnement de l’État dans l'encadrement des écoles de conduite pour une meilleure formation des chauffeurs bien avant même qu’ils reçoivent leur licence Collectif Défenseurs Plus contre la mise en place d’une nouvelle Constitution Antonal Mortimé, co-directeur du Collectif Défenseurs Plus, dresse un tableau sombre des trois ans du pouvoir de Jovenel Moïse en matière de droits humains qui a affaibli les institutions en violant à plusieurs reprises la Constitution. Antonal Mortimé dit s’opposer à toute tentative du gouvernement en place visant à remplacer la Constitution de 1987 par voie référendaire alors qu’elle ne donne provision que pour un amendement. Le défenseur des droits humains appelle les acteurs de la société civile à la vigilance contre la velleité du chef de l’État pour élaborer une autre constitution. L’UNNOEH critique le manque de réalisations du pouvoir en place Georges Wilbert Franck, coordonnateur de l’Union nationale des normaliens et éducateurs d'Haïti (UNNOEH), a critiqué la mauvaise gouvernance du chef de l’État Jovenel Moïse trois ans après. « Les problèmes de gouvernance ont impacté négativement l’éducation. La population vit dans la peur ; un ensemble d’écoles situées dans des quartiers de non-droit ne peuvent pas ouvrir actuellement leurs portes », a déploré le syndicaliste, qui souligne que des pourparlers se poursuivent en vue de relancer la mobilisation. La SHAA encourage un meilleur usage de la canne blanche La Société haïtienne d’aide aux aveugles (SHAA) a donné, le vendredi 7 février 2020 une conférence-débat en marge de la journée de reconnaissance officielle de la canne blanche autour de l’utilisation cet outil. Michel Péan le coordonnateur du SHAA, critique les autorités qui n’ont rien entrepris pour adapter l’environnement aux aveugles. Les trottoirs ne sont pas accessibles et les chauffeurs de véhicules ignorent le fonctionnement de la canne blanche, compliquant ainsi la circulation des aveugles, déplore l’ancien secrétaire d’État à l’Intégration des personnes handicapées.