this used to be photo

Juno7

Libération provisoire du journaliste José Rubén Zamora : une décision saluée par les États-Unis et Reporters sans frontières

Oct. 22, 2024, midnight

Le directeur de publication d’elPeriódico, José Rubén Zamora, sera bientôt libéré provisoirement et assigné à résidence, après avoir passé plus de 800 jours derrière les barreaux. Cette libération fait suite à une décision d’un tribunal guatémaltèque rendue le 18 octobre. La procédure judiciaire a duré plus de neuf heures, en raison des tentatives du procureur de retarder l’audience, après les nombreux retards enregistrés depuis l’arrestation de José Rubén Zamora le 29 juillet 2022.Reporters sans frontières () se dit soulagée que José Rubén Zamora puisse enfin rentrer chez lui, auprès de sa famille, mais continue de militer pour sa libération totale et inconditionnelle. L’organisation a rapporté que le juge a déclaré que « la durée de la détention préventive autorisée par la loi a été dépassée » et a ordonné son assignation à résidence, accompagnée d’une interdiction de quitter le pays. Son passeport doit rester sous la garde des autorités judiciaires. Aucune sanction financière n’a été imposée par le tribunal.De son côté, Brian Nichols, secrétaire d’État adjoint américain aux affaires de l’hémisphère occidental, a réagi sur son compte X pour saluer cette décision. « Nous nous joignons aux Guatémaltèques pour saluer l’assignation à résidence de José Rubén Zamora, après plus de 800 jours de justice différée. Les États-Unis continueront à défendre la liberté de la presse, la liberté d’expression, la transparence et l’indépendance du système judiciaire dans toutes les Amériques », a-t-il déclaré.Pour l’instant, le tribunal a statué en faveur de Zamora, estimant que « pour des raisons de droits de l’homme, la peine de prison a dépassé les limites ». Erick García, le juge ayant présidé l’audience, a également décidé que le journaliste ne pourrait pas quitter le pays sans autorisation préalable.Le Guatemala est actuellement classé 138e sur 180 pays dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2024 de RSF.