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Espagne : Shakira sur le banc des accusés pour une fraude fiscale de 15,4 millions de dollars

May 26, 2022, midnight

Accusée d’avoir fraudé 14,5 millions d’euros (environ 15,5 millions de dollars) au Trésor public espagnol, la chanteuse colombienne Shakira sera sur le banc des accusés en Espagne où elle sera jugée par le tribunal de Barcelone. La chanteuse a fait l’objet d’une plainte du parquet pour six crimes contre le Trésor public espagnol ; elle a prétendu ne pas résider dans le pays et en dissimulant des revenus via un réseau basé dans des paradis fiscaux.Selon ce que rapporte le journal espagnol , le tribunal de Barcelone a rejeté ce 26 mai l’appel de la chanteuse pour éviter son procès et a confirmé qu’il existe des indices suffisants pour la juger.A la suite de la décision du tribunal de Barcelone, la chanteuse a annoncé dans un communiqué qu’elle continuerait à défendre son innocence devant les tribunaux avec son équipe d’avocats et a insisté sur le fait que sa conduite en matière fiscale “a toujours été irréprochable” dans tous les pays où elle a dû payer des impôts.Shakira a déjà payé les 14,5 millions d’euros que l’Agence fiscale espagnole réclamait – plus trois autres millions d’intérêts – pour une fraude fiscale présumée commise entre 2012 et 2014, ce qui ne l’empêche pas de se retrouver assise sur le banc, à la demande du procureur.Le communiqué souligne que la Cour n’a pas cherché à déterminer si Shakira a commis une fraude fiscale “ni rejeté les arguments soulevés par la défense”, mais s’est contentée de “convoquer les parties pour qu’elles présentent leurs allégations à un moment de la procédure différent de celui qui est en cours”.Shakira souligne dans le communiqué que sa conduite fiscale a été « irréprochable » et qu’elle a « fait confiance et fidèlement suivi les critères des meilleurs spécialistes et conseillers experts.La Star colombienne assure que son équipe juridique continuera à défendre son innocence, comme elle l’a fait jusqu’à présent, “grâce à la présentation d’arguments juridiques de poids, de preuves vérifiables et d’expertises de professionnels au prestige reconnu dans le domaine fiscal”, dont un professeur et un magistrat de la Cour suprême.