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Juno7

17 Janvier 1998: décès du chanteur Haïtien Ansy Dérose

Jan. 17, 2022, midnight

.Né à Port-au-Prince le 3 juin 1934, commença très tôt sa carrière de chanteur sous la conduite de Mme Elisabeth Mahy, Professeur de technique vocale, de nationalité française.Pendant toute une décade, il ne chanta que les mélodies de Frantz Schubert, de Schumann et de Beethoven. Il excella dans les airs de Lalo, de Jules Massenet et de Gabriel Fauré. Ayant obtenu une bourse qui lui permit de continuer ses études techniques en Allemagne (où il se rendit le ), il ne négligea pas pour autant son talent et son art.Le 17 janvier 1998, au soleil levant, Ansy Dérose, l’artiste le plus prolifique qu’ait jamais produit Haïti, terrassa son cancer et franchit le seuil. Ansy Dérose est devenu un étalon de la chanson haïtienne. Le chemin a été long, au bout duquel le succès fut le couronnement d’un travail acharné et d’un courage exemplaire.  Né aux Cayes d’un père blanc et d’une mère africaine, En 1795, il fut élevé au grade de Général de Brigade en même temps que Toussaint. Durant la guerre de l’Indépendance, il refusa toute alliance tactique avec les anciens esclaves noirs et s’opposa farouchement à Toussaint Louverture. Il fut déporté vers la France par ce dernier et revint à Saint Domingue avec les troupes expéditionnaires de Leclerc. Il sera renvoyé à nouveau en France en 1802 par le général en chef.Peu de temps après la déclaration de l’indépendance, il se déclare au service de la France pour toute éventuelle tentative de reprise de l’ancienne colonie. En 1810, il revint en Haiti, s’établit aux Cayes et déclara la région du Sud indépendante du régime de Port-au-Prince dirigé par Alexandre Pétion. Il rendit l’âme le 18 Septembre 1811 . Alors que les élections du 29 novembre de l’année précédente avaient été sabotées par l’exécutif, Le Conseil National de Gouvernement, qui les avait annulées suite au massacre à un centre de vote situé à la ruelle Vaillant (Ouest de Port-au-Prince), un nouveau Conseil Électoral Provisoire totalement à sa solde fut immédiatement mis sur pied et organisa les élections générales de ce jour. Les quatre candidats le plus populaires refusèrent d’y prendre part, et la présidence fut octroyée au professeur François Leslie Manigat au premier tour. Sa femme, Mirlande Manigat, obtint un siège au Sénat de la République. Organisées par un conseil Électoral provisoire totalement dévoués aux auteurs du coup d’état du 30 septembre 1990, ces élections renouvelèrent le tiers du sénat de la République et comblèrent quelques vacances dans la Chambre des Députés. Les 64 candidats venaient, dans leur majorité, des partis qui appuyèrent le coup d’état susmentionné.