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Crise politique : Appel lancé à l’administration Biden-Harris, aux législatrices et législateurs américains, pour éviter un bain de sang en Haïti
Feb. 4, 2021, midnight
P-au-P, 04 févr. 2021 [AlterPresse] --- Le Réseau national des élus haïtiens-américains (Nhaeon), organisation fondée en 2009 à Washington D.C., appelle l’administration américaine de Joseph Robinette (Joe) Biden / Kamala Harris, les législatrices et législateurs américains à aider à prévenir un bain de sang imminent en Haïti, le 7 février 2021, dans une correspondance, adressée, le 2 février 2021, au secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique, Antony Blinken, et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.Le Réseau national des élus haïtiens-américains souhaite une mise en œuvre de négociations, susceptibles de permettre une résolution pacifique du conflit dans la république caribéenne.« Dans quelques jours, la calamité sera pire, et elle se répandra au-delà des frontières d’Haïti. Ce choc peut engendrer une autre crise d’immigration », alerte l’organisation d’élus haïtiens-américains.Une copie conforme de la correspondance du 2 fevrier 2021 a été aussi transmise à la spécialiste des affaires étrangères, bureau Haïti, Astride Dorélien, à l’attachée de presse adjointe de la Maison Blanche étasunienne, Karine Jean-Pierre, à plusieurs législatrices et législateurs américains, dont la democrate Nancy Pelosi, présidente de la chambre des représentantes et représentants aux États-Unis.Les pourparlers devraient commencer immédiatement entre le président sortant Jovenel Moïse et ses opposants politiques, pour désamorcer le conflit, espère le Réseau national des élus haïtiens-américains.« Si les discussions urgentes ne sont pas tenues pour désamorcer le conflit, l’administration Biden-Harris et la législature américaine vont être obligées de prendre des décisions opportunes, en choisissant de soutenir le président Moïse ou de le considérer comme illégal ».Conformément à la Constitution, l’opposition et une bonne partie de la population en Haïti exigent le départ, le 7 février 2021, de Jovenel Moïse, qui déclare obstinément vouloir rester à la présidence politique jusqu’au 7 février 2022. [mj emb rc apr 04/02/2021 14:05]