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Politique : Le premier ministre nommé Jean Michel Lapin souhaite « une solution définitive » au problème de l’insécurité en Haiti

April 25, 2019, midnight

P-au-P, 25 avril 2019 [AlterPresse] --- Des actions appropriées seront mises en œuvre par les forces de l’ordre pour freiner l’insécurité dans le pays notamment à Carrefour Feuilles (sud-est de la capitale Port-au-Prince), ont annoncé les autorités étatiques, lors d’un point de presse, ce jeudi 25 avril 2019, auquel a assisté AlterPresse.Cette annonce a été faite, suite à l’attaque, perpétrée, dans la nuit du mercredi 24 avril 2019, par un groupe d’individus armés, dirigé par le chef de gang ainsi connu, contre la population civile à Carrefour Feuilles.Au cours de cette attaque, 6 personnes ont été assassinées et une vingtaine d’autres blessées.L’attaque, perpétrée à Carrefour Feuilles, fragilise la responsabilité de l’État en matière de sécurité, a estimé le premier ministre nommé, Jean Michel Lapin, qui intervenait lors de ce point de presse.Il appelle la population à collaborer avec la Police nationale d’Haiti (Pnh) pour apporter une solution définitive au problème d’insécurité en Haïti.Les plaques officielles ne seront plus valides dans les zones d’opérations policières, annonce-t-il, tout en soulignant combien la situation d’insécurité devient désormais un problème sociétal.Tout en présentant leurs sympathies aux familles des personnes victimes, les autorités étatiques promettent de prendre des mesures, visant à mettre un terme au problème d’insécurité dans le pays, notamment à Carrefour Feuilles.C’est pour la énième fois que ces autorités annoncent des dispositions institutionnelles, visant à ramener le calme dans le pays, notamment à Port-au-Prince et ses environs, mais elles demeurent, jusqu’à présent, sans effets.Pour sa part, le commissaire du gouvernement, près le tribunal civil de Port-au-Prince, Me Paul Eronce Villard, appelle tout un chacun, y compris les officiels de l’Etat, à poser un acte d’engagement, pour se désolidariser avec toute personne, qui serait impliquée dans des actes criminels. « À travers le monde, tout officiel, qui serait en contact avec un fauteur de troubles, aurait remis sa démission dans les 24 heures qui suivent », fait remarquer Me Paul Eronce Villard.Le sénateur Garcia Delva a admis publiquement, le mercredi 24 avril 2019, qu’il était fréquemment en contact, par téléphone, avec Arnel Joseph, présumé chef de gang activement recherché par la Police nationale d’Haïti (Pnh).Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) a pointé du doigt les autorités étatiques, qui seraient de connivence avec les bandits armés, en dépit d’une note de démenti du Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (Mict).La justice, sur l’intervention des autorités gouvernementales, procède à la libération de bandits notoires, a fustigé le Rnddh. [mj emb gp apr 25/04/22019 16:50]