Le Nouvelliste
Le mot d'ordre de grève largement respecté à Miragoâne
Feb. 2, 2021, midnight
Le mot d'ordre de grève lancé par les syndicalistes de transport pour les 1er et 2 février, en signe de protestation contre l'insécurité, particulièrement le Kidnapping, a été considérablement respecté dans le chef-lieu du département des Nippes. En effet les activités scolaires et le transport en commun ont été paralysés notamment au cours de la première journée. Les stations-service n'ont pas fonctionné également. Les activités de commerce formel et informel ainsi que des banques commerciales ont considérablement diminué. Le centre-ville de Miragoâne habituellement encombré de commerce informel était quasiment désert. Dans une note datée du 1er février 2021, le délégué départemental des Nippes, Morel Espérance Bérard qui a dit prendre acte de «la journée de grève lancée par les syndicats de transport le lundi 1 février» , a appelé à la réouverture des écoles le mardi 2 février. Mais les portes des établissements scolaires sont restées fermées, durant cette deuxième journée de grève. Il faut dire que mis à part les chauffeurs de taxi-moto, très peu de véhicules ont été constatés dans les rues de Miragoâne durant ces deux journées de grève. D'autant que le carburant se fait rare depuis le weekend dernier dans la Cité de Fernand Hibbert. Pour le président de l'Association des propriétaires et chauffeurs de Miragoâne (APCM), Jean Émile Buteau, cette grève est une réussite. «Le pays se trouve confronté à une situation d'insécurité. Nous ne pouvons pas exposer les chauffeurs. Nous les avons donc demandé de rester chez eux», a-t-il indiqué.