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Le Nouvelliste

Carl Murat Cantave n’a pas encore de date pour la « prochaine séance »

Sept. 12, 2019, midnight

Après avoir échoué à trois reprises à organiser la séance de ratification de la déclaration de la politique générale du Premier ministre Jean-Michel Lapin, le président du Sénat Carl Murat Cantave vient de rater l’occasion de recouvrer son leadership au sein du Grand Corps. La séance de ratification de la politique générale du Premier ministre nommé Fritz William Michel n’a pas pu avoir lieu mercredi en dépit de la présence du Premier ministre nommé et des membres du cabinet ministériel au Parlement. Des militants qui accompagnaient des sénateurs de l’opposition ont saccagé la salle de séance. Pour le moment, le président du Sénat qui a reporté la séance de ratification de la politique générale du Premier ministre n’a pas encore de date pour une reprise. Une initiative qui, dit-il, n'est pas de son ressort uniquement. « La reprise de la séance ne dépend pas que de moi. Je suis en train de diriger une assemblée et dans un régime d’assemblée, a poursuivi Carl Murat Cantave, le président ne décide pas seul ». Le président du Sénat évoqué la nécessité qu’il y ait préalablement « une assise pour parvenir à prendre une décision concernant la prochaine étape ». Carl Murat Cantave entend respecter les prérogatives constitutionnelles, à savoir faciliter l’organisation de la séance afin que les sénateurs puissent voter ou rejeter la politique générale du Premier ministre. « Je suis le chef d’un pouvoir, je ne dirige aucun groupe plitique. Je dois respecter les obligations constitutionnelles », a-t-il indiqué, soulignant n'avoir aucune intention d’aller organiser la séance dans un autre espace. « Ce n’est pas à moi de décider d’organiser la séance ailleurs. Si j'en déciderais cela voudrait dire que j’ai un quelconque intérêt. Or, je n’ai aucun intérêt dans cette histoire », a déclaré le président du Sénat. « En tant que président du Sénat, je suis l’humble serviteur de la conférence des présidents et de l’assemblée. C’est à l’assemblée de me dicter la voie à suivre, de m’orienter sur ce que j’ai à faire. Je n’ai pas le droit de choisir un local ou de délocaliser le Parlement sans avoir l’aval de l’assemblée ou de la conférence des présidents », a insisté Carl Murat Cantave. Concernant ce qui s’est passé mercredi au Sénat de la République, Carl Murat Cantave s’est montré très critique vis-à-vis des responsables de la police qui,dit-il, n’ont pas pris les mesures nécessaires en dépit du fait qu’il avait appelé le chef du CSPN (Conseil supérieur de la police nationale) et adressé une correspondance au directeur général de l’institution policière pour lui demander que la présence policière soit renforcée aux abords du Parlement. «  La police n’a pas été au rendez-vous », regrette le parlementaire. Il critique ses collègues de l’opposition qui ont facilité l’entrée des « chimères » munis d’armes à feu et d’armes blanches dans l'enceinte du Sénat.