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Le Nouvelliste

Bocchit Edmond appelle à la volonté des acteurs de dialoguer dans l'intérêt du pays

Nov. 12, 2019, midnight

Pour le ministre des Affaires étrangères Bocchit Edmond, le dialogue est toujours possible. « L’essentiel, c'est qu'il faut de la volonté politique des deux côtés. Il nous faut aussi beaucoup d’abnégation en laissant derrière nous les intérêts personnels et en priorisant les intérêts nationaux », soutient celui qui estime qu’il s’agit d’une aberration de dire qu’il n’est plus possible de parler à un compatriote, un président.  C’est incroyable, martèle le chancelier pour répondre aux détracteurs de Jovenel Moïse.Le ministre Edmond rappelle que toutes les institutions internationales ainsi que les pays partenaires souhaitent que le dialogue soit engagé entre les différents acteurs afin de résoudre la crise. « On ne peut rien résoudre en utilisant la violence. Aujourd’hui, vous utilisez la violence pour résoudre un problème. Demain, cette violence vous reviendra, comme dans un cercle vicieux… », croit le ministre, qui, une fois de plus, fait appel à la volonté des acteurs de « s’asseoir » pour pouvoir dialoguer autour des intérêts du pays. Pour lui, le dialogue est le chemin incontournable qui favorisera une solution à la crise à laquelle le pays est confronté. « La voie de la violence ne fait pas sens. Elle ne produira pas de résultats », ajoute-t-il.Pour celui qui fait également office de ministre du Tourisme a.i au sein du gouvernement démissionnaire, peu importe les différends ou les intentions, il faut discuter de tout autour de la table du dialogue pour trouver une entente. La réalité du pays aujourd’hui, selon le ministre Bocchit,  fait montre, à un niveau profond, du problème de confiance qui caractérise la société. Un problème de confiance qui existe entre l’opposition et l’exécutif ou entre les différentes fractions de l’opposition elle-même.Edmond Bocchit réitère la volonté du chef de l’État de former un gouvernement d’unité nationale, en invitant les différents secteurs de la vie politique et de la société civile. Ce gouvernement, selon lui,  aura à implémenter le dialogue national. L’occasion pour les acteurs de placer tous les points de divergences sur la table et d’adopter une solution conjointe pour sortir le pays du marasme actuel.  Le ministre invite les gens à arrêter de se plaindre, mais de venir s’asseoir pour dialoguer, identifier les erreurs, essayer de trouver les meilleures voies et stratégies pour aider le pays à avancer.