Le Nouvelliste
YAS : « Le graffiti m’a choisi »
Feb. 3, 2021, midnight
Il a 3 ans dans le métier de graffeur. Son amour pour le graffiti a commencé la première fois où il a assisté à une fresque murale que réalisait le graffeur très connu Assaf. Dès lors, il s’est dit qu’il allait se lancer dans cet art contemporain. « Je peux dire que c’est le graffiti qui m’a choisi », souligne fièrement le jeune artiste. Toutefois, son parcours a connu un pic en 2018 avec une série de murales produites réclamant de l’encadrement pour les jeunes du pays. En 2019, lors du festival Festi-Graffiti, il a rencontré un Guadeloupéen qui l’a aidé à grandir, et depuis, cet art contemporain fait partie de sa vie. YAS prévoit déjà un avenir très prometteur dans ce milieu. Son ambition est d’obtenir un changement de comportement au sein de la société haїtienne à travers les messages (valorisation de la femme, problèmes sociaux) qu’il véhicule dans ses oeuvres. Une femme avec une rose derrière l’oreille est le travail réalisé par YAS dans le cadre de sa participation au festival Haїti, le Printemps de l’Art. Avec cette oeuvre, il a voulu honorer la femme haïtienne. Je félicite les responsables du quotidien Le Nouvelliste qui ont manifesté l’intérêt d’organiser ce festival culturel, grâce auquel il y a eu un plus grand intérêt pour l’art auprès du public haïtien et beaucoup d’artistes se sont fait connaître nationalement et internationalement. « Le festival Haїti, le Printemps de l’Art est un très beau projet, je souhaite grandement que d’autres éditions se succèdent ». Le graffiti est une forme de manifestation populaire que Youri Aristide veut utiliser pour faire passer les revendications des masses. « C’est un art, un passe-temps, un outil de combat » pour YAS.