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Le Nouvelliste

Insécurité : Jean-Charles Moïse indexe l’État, la bourgeoisie et la classe politique

Sept. 11, 2020, midnight

Le leader du parti politique Pitit Dessalines a dénoncé ce mercredi en conférence de presse, la recrudescence du phénomène de l’insécurité à travers le pays. L’ex-sénateur Jean-Charles Moïse a pointé du doigt l’État, la bourgeoisie et la classe politique du pays, les rendant responsable de la machine infernale de l’insécurité qui roule à folle allure jour après jour. « Pendant que la monnaie nationale s'apprécie par rapport à la devise américaine, les crimes politique se multiplient dans le pays. Nous condamnons les crimes politiques et sociaux. Que se soient les assassinats commis sur les filles à Cité Soleil, les policiers ou sur la personne du bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Monferrier Dorval. Nous demandons justice », a indiqué l’ex-sénateur Jean-Charles Moïse, lors d’une conférence de presse organisé à l’hôtel Le Plaza. Pour l’ancien candidat à la présidence, les autorités du pays ont les mains trempées dans la montée de l’insécurité. « Ce sont ces mains qui doivent être coupées d’abord, les mains qui arment les gens des quartiers populaires. Lorsqu’il n’y aura plus ces mains, il n’y aura plus de violence », a déclaré l’opposant au président Jovenel Moïse qui, lui-même, avait invité ceux qui manigancent contre lui à couper leurs mains même s’ils avaient financé sa campagne électorale. Le secrétaire général du parti politique Pitit Dessalines a en outre déploré les conflits armés entre les gangs rivaux dans les quartiers populaires. Pour toutes les victimes des balles assassines des bandits qui opèrent en toute impunité dans le pays, Jean-Charles Moïse exige justice.