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Haïti-Crise : Pas de trêve, durant la fin de l’année 2019, dixit l’opposition politique
Dec. 17, 2019, midnight
P-au-P, 17 déc. 2019 [AlterPresse] --- L’Alternative consensuelle pour la refondation d’Haïti n’observera aucune trêve pour la fin de l’année 2019, traditionnellement une période de fêtes en Haïti, a fait savoir Me. Michel André, porte-parole du Secteur dit démocratique et populaire, lors d’une conférence de presse, tenue le lundi 16 décembre 2019, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.Les mouvements de mobilisations débuteront à partir du vendredi 20 décembre 2019, à Jacmel (Sud-Est) et à Miragoâne (département des Nippes, une partie du Sud-Ouest d’Haïti), précise André, annonçant une rencontre, le samedi 21 décembre 2019, avec des sympathisantes et sympathisants, dans la ville des Cayes (département du Sud).Le vendredi 27 décembre 2019, les membres de l’opposition se rendront à Mirebalais (département du Plateau central) pour apporter leur solidarité aux proches du défunt journaliste, Néhémie Joseph, retrouvé assassiné le jeudi 10 octobre 2019, dans le coffre de sa voiture, non loin du parc Bayas (Mirebalais).Le samedi 28 décembre 2019, l’opposition se rendra au Cap-Haïtien (département du Nord).Le mercredi 1er janvier 2020 sera une journée de mobilisation nationale en faveur de la consolidation de l’indépendance de la république d’Haïti, souligne Me. Michel André.Par ailleurs, l’Alternative consensuelle pour la refondation d’Haïti réclame la libération de tous les manifestants, arrêtés injustement, particulièrement l’ancien député Arnel Bélizaire.« Les avocats ont indiqué que les armes à feu (présentés devant la presse) n’appartiennent pas à Arnel Bélizaire. Cette arrestation constitue une persécution politique », dénonce le sénateur Nènel Cassy, qui prenait part à la conférence de presse du lundi 16 décembre 2019.L’arrestation de l’ancien député Arnel Bélizaire a été effectuée sans la présence d’un juge de paix. L’inventaire des matériels saisis a été dressé par des policiers nationaux, qui en ont profité pour y inscrire des armes de guerre, selon Michel André.Arnel Bélizaire et consorts sont des prisonniers politiques, considère-t-il.4 jours après son arrestation, le samedi 30 novembre 2019, à Jacmel (département du Sud-Est), l’ex-député Arnel Bélizaire a été présenté, menottes à la main, à la presse, le mercredi 4 décembre 2019, par la Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj).A l’occasion, l’ancien parlementaire a affirmé qu’il ne détenait que seulement deux armes à feu et qu’il compte remuer ciel et terre, pour les récupérer après sa libération.Le dossier d’Arnel Bélizaire et consorts, écroués au Pénitencier national, a été transféré, le jeudi 12 décembre 2019, au cabinet d’instruction, pour les suites de droit.Le sénateur Antonio Chéramy a appelé la justice à faire la lumière sur les actes de répression, perpétrés contre les opposants au pouvoir, dont des entrepreneurs sur le territoire national. [mj emb rc apr 17/12/2019 15:45]