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Le Nouvelliste

Les remous de l'actualité

Nov. 8, 2019, midnight

«Toile d'araignée», la nouvelle opération de la PNH pour faciliter la circulation Le porte-parole de la Police nationale d’Haïti (PNH), Michel-Ange Louis-Jeune, a révélé pour le journal que de nouveaux dispositifs de sécurité ont été adoptés pour permettre à la population de vaquer à ses occupations. Baptisée « Toile d’araignée », cette opération sera menée par plusieurs agents de différentes unités spécialisées de la PNH. Le journal a constaté ce vendredi plusieurs patrouilles de police de différentes unités sillonnant la ville. Des manifestations « violentes » annoncées par les grévistes du SNGRS  Des contractuels du Service national de gestion des résidus solides (SNGRS) annoncent des « manifestations violentes » à partir de mercredi 12 novembre 2019 pour réclamer le paiement de 14 mois d'arriérés de salaire. En grève depuis plusieurs mois, les manifestants, qui participaient à l’émission Matin Caraïbes ont lancé un ultimatum aux autorités concernées, exigeant d'elles une réponse positive avant le 12 novembre. Trois morts dans un affrontement au Cap-Haïtien Des affrontements entre gangs rivaux à Shadda 1, Shadda 2, entre autres, des quartiers populaires du Cap-Haïtien (département du Nord) ont fait au moins trois morts et plus d’une dizaine blessés par balles mercredi 6 novembre. L’une des victimes a été retrouvée mutilée, selon le correspondant de Radio Vision 2000. Sa tête aurait servi de ballon de football pour les gangsters du camp adverse. Un hougan tue trois hommes La Police nationale d’Haïti a découvert mercredi trois corps mutilés puis calcinés à l’Acul-du-Nord (département du Nord), rapporte le correspondant de Radio Vision 2000 dans le Nord. Ce crime aurait été perpétré par un hougan dénommé Lucner Alcimé. Selon le correspondant de Radio Vision 2000, celui-ci aurait commis son forfait parce qu’il était dans l’impossibilité de rembourser une somme qu’il avait perçue pour ramener un mort à la vie. Les victimes, qui avaient estimé qu’elles s’étaient fait arnaquer, se sont rendus chez le hougan pour réclamer l’argent, a confirmé l’inspecteur Orival qui affirme que la police a déjà procédé à l’arrestation de M. Alcimé. Tentative d’évasion à la prison de Gonaïves : un mort et un blessé enregistrés La tentative d’évasion à la prison civile de Gonaïves survenue le jeudi 7 novembre 2019 s’est soldée par un mort et un blessé dans les rangs des prisonniers. Les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène et ont tiré en l’air pour dissuader les prisonniers qui s’étaient emparé de l’arme d’un agent pénitentiaire. Ce n’est que ce vendredi que les agents du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (CIMO) et de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO) ont pénétré dans la prison. Suite à cette énième tentative d’évasion, les autorités judiciaires de la cité de l’Indépendance ont décidé de transférer les 328 détenus vers un autre centre carcéral. Des éléments rentrent dans le registre du patrimoine culturel immatériel Le « rara et ses différentes manifestations territoriales »,  la « musique et la danse du compas », la « contredanse »,  le « savoir et le savoir-faire liés à la technique du tracé du vèvè », les techniques de production de « masques en papier mâché de Jacmel », de la préparation traditionnelle de « Dous Makòs de Petit-Goâve », du « Konparèt de Jérémie, du « Tchaka », les techniques de la préparation traditionnelle  de « Lalo de l’Artibonite», sont inscrits dans le registre nationale du patrimoine culturelle haïtien, a fait savoir le ministère de la Culture et de la Communication dans un communiqué en date du 21 octobre 2019. Citant le cadre légal autorisant cette décision, le ministre de la Culture, Jean Michel Lapin, signataire dudit communiqué,  informe la population en général et les spécialistes, les communautés locale, les porteurs ou détenteurs du patrimoine culturel immatériel en particulier que ces éléments du patrimoine culturel immatériel sont désormais protégés par la loi. 1 500 enfants en grand danger  1 500 enfants, répartis dans une dizaine d’orphelinats dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, font face à des besoins urgents en nourriture, eau potable, médicaments, produits d’hygiène, entre autres. Les responsables du Collectif d’orphelinats de l’arrondissement de Port-au-Prince lancent un appel à l’aide en urgence en vue de voler au secours de ces enfants en grand danger. La mobilisation contre le pouvoir en place empêche les responsables des centres d’accueil de s’approvisionner en produits de première nécessité pour répondre à leurs exigences envers les enfants, ont-ils indiqué dans un communiqué. Risque de famine dans plusieurs endroits du pays La Fondation Zanmi Timoun, organisme de promotion et de défense des droits de l’enfance, crie au secours en faveur des milliers d’enfants qui n’arrivent pas à assouvir leur faim. « Beaucoup de petites filles et petits garçons  dans les quartiers populaires croupissent dans la misère de la manière la plus inhumaine. Les enfants n’arrivent même pas à trouver le pain quotidien », a souligné une note de presse, portant la signature du responsable de communication de la fondation, Joseph Richard Fortuné. le Fondation Zanmi Timoun demande aux autorités étatiques de ne pas jeter leur venin sur cette richesse que possède le pays car l’avenir dépend des enfants. Pendaison d’un immigrant haïtien, le Garr s’indigne Le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) dit s’indigner suite à la pendaison d’Eddy Pierre, un migrant haïtien âgé de 18 ans. Ce jeune Haïtien a été retrouvé pendu le jeudi 31 octobre 2019, les mains ligotées à un arbre, dans un champ abandonné de canne à sucre, à Montellano, dans la région de Puerto Plata, nord de la République Dominicaine. Les autorités haïtiennes se doivent d'exiger du gouvernement dominicain les résultats de l’enquête qui permettra d’élucider les circonstances dans lesquelles Eddy Pierre a trouvé la mort.