AlterPresse
Justice : Plusieurs centaines de personnes ont marché, ce vendredi 14 février 2020, à Port-au-Prince, contre l’insécurité en Haïti
Feb. 14, 2020, midnight
P-au-P, 14 févr. 2020 [AlterPresse] --- A l’appel du regroupement citoyen « le Collectif 4 décembre 2013 » et de ses alliés, plusieurs centaines de citoyennes et de citoyens ont marché, ce vendredi 14 février 2020, à Port-au-Prince, contre l’insécurité et l’impunité en Haïti, a observé l’agence en ligne AlterPresse.Rassemblés au niveau du carrefour des routes de l’aéroport international de Port-au-Prince et de Delmas, les protestataires ont dressé des pneus usagés enflammés, lors de leur passage, à l’avenue Martin Luther King.La marche, encadrée par des agents de la Police nationale d’Haiti (Pnh,) a parcouru ensuite l’avenue John Brown, plus connue sous le nom de « Lalue », pour terminer sa course devant le Ministère de justice et de la sécurité publique (Mjsp), à l’avenue Charles Summer, non loin du Champ de Mars, principale place publique dans la capitale., pouvait-on lire sur des pancartes, brandies par les protestataires, lors du défilé.Plusieurs des manifestantes et manifestants portaient aussi des maillots, de couleur blanche, sur lesquels étaient imprimés des messages de dénonciations du climat d’insécurité et du régime politique en place. « Non à la barbarie, non à la violence, non à l’insécurité », « Changement de système, procès PetroCaribe, démission, restitution, prison, Les petrochallengers exigent la fin de l’impunité et de la corruption » sont parmi les messages véhiculés.Les protestataires ont aussi réclamé des autorités des actions concrètes et efficaces, pour juguler l’insécurité qui fait rage à travers le pays.« Aujourd’hui, il est clair que la question d’insécurité dans le pays est devenue un grave problème, à la fois politique et social », dénonce un manifestant, soulignant combien le niveau de l’inflation (plus de 20%) a beaucoup augmenté pendant les 34 dernières années (de 1986 à 2020).Les dirigeants politiques tiennent le pays en otage, fustigent les protestataires, durant la manifestation de ce vendredi 14 février 2020 contre l’insécurité.Très critiques par rapport à la société civile pour sa partialité, des manifestants ont, de nouveau, exigé la démisssion sans conditions de Jovenel Moïse, de la présidence politique, pour que la paix et la sécurité puissent être rétablies dans le pays et encourager une reprise, normale, des activités, notamment scolaires.Une manifestante en colère a critiqué la passivité de Jovenel Moïse face au phénomène du kidnapping, ainsi que son entêtement sans bornes, dans la poursuite de dérives autoritaires et anticonstitutionnelles... [wl mc emb rc apr 14/02/2020 14:10]